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Imago, no more blue tomorrows
24 avril 2014

Edit Re

Les histoires se répètent-elles ?
J'avance.
Elle me dit je m'y suis préparée il y a douze mois de cela. Je le souhaitais même qu'un jour ça t'arrive. Je tombe des nues. Elle voit l'avenir. Je ne me projetais pas plus loin que la fin de la semaine.
Il y a des « mais » dans toute cette avancée. Peu à peu, mon rythme naturel s'impose. Et il est incompatible avec la vie de famille. Le goût d'un flashback, sept ans en arrière, le décalage qui s'installe. Le revival le plus violent est lorsqu'elle réclame que je me couche en même temps qu'elle.
Nous avons beau parler et parler. Nous ne pouvons prédire. Nous verrons bien...
Ce n'est jamais le bon moment. Alors que notre famille s'agrandit, je déploie mes ailes.
Je m'interroge certainement bien trop. Est-ce une réaction de fuite ?
Contrairement à l'histoire précédente, je ne joue pas à tendre la corde. Je ne joue à rien d'ailleurs.
Qui vivra verra ! Et si c'était un suicide annoncé ? H'mm cesse de tourner petit vélo, tu m'agaces.
Une semaine ici, une semaine là-bas, quelques jours de vacances, une semaine de travail intense, un mois de passé. Rythme 2014.

Et prendre soin de moi, dans tout ça, manger, boire et faire de l'exercice. Yoga et méditation consolident le côté serein. Physiquement, mes joues se sont creusées, mes côtes davantage dessinées, je maintiens tant bien que mal le poids à la limite du critique. Je compte parfois les calories absorbées et me dope de compléments alimentaires liquides quand la faim n'est pas là.
Je sais, ce type de produits bousille les reins comme le lithium... Je ne prends pas de lithium.
Je me nourris mal ou difficilement, mon poids chute de façon vertigineuse si je ne réagis pas. DONC j'absorbe des compléments alimentaires si besoin. Ne pas faire chier sur ce sujet.
Et oui, de temps à autre, ça me fait plaisir de cuisiner. Pour les autres. Quand je cuisine, je n'ai plus faim une fois à table.

Prise de conscience : je ne suis pas amoureuse de T. Je l'aime certes, mais pas de cet amour là.
J'aime son regard sur moi. J'apprécie la plupart des moments que nous passons ensemble, ce que nous créons ensemble et plus que tout ce que nous dégageons ensemble.
C'est à la limite de faire peur, pas loin d'une passion mais pas la passion amoureuse, non autre chose, je ne sais pas quoi. Il y a une force et pourtant aucune connivence. Peut-être le goût du risque, l'addiction au sexe extrême... je ne sais pas, on ne baise pas ensemble.
Une certaine folie, une fureur de vivre, tout, vite.

Et c'est dans cette vitesse que j'ai parfois la désagréable sensation de tout emporter avec moi comme on dévale en rafting un torrent.
A la fin du torrent, dans les reportages, après la dernière chute, il y a toujours le plan d'eau calme dans lequel sont projetés les corps. Ces corps, des individus qui reprennent peu à peu leur esprit après ce shoot d'adrénaline ; à moins qu'ils ne flottent inertes, leur tête ayant heurté un rocher en amont...

Je ne sais pas éviter la casse. J'essaie pourtant de prendre soin, principalement en ne promettant rien.
Je coupe fréquemment, maintenant, mon téléphone portable et je pars même parfois sans, lorsque je ne veux ni être dérangée ni être tentée.

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