Le détail

Les nuits de pleine lune, je ne dors pas.
En bonne mère, je me suis couchée peu après 23h, après deux épisodes d'une série, même pas après deux doigts.
Après avoir expérimenté toutes les positions possibles de redécouvertes d'avec mon matelas fétiche, j'ai déclaré forfait, enfilé maillot de corps, pull, calbute, jean et chaussettes. J'ai fait un peu de bruit en ouvrant mon sac pour récupérer l'ordi. Et puis je suis descendue.
J'ai hésité à pousser le vice jusqu'à me faire du thé. Oui, je bois du thé. Le café, j'ai plus trop envie. Et je me découvre une certaine attirance pour le jasmin.
Je reviens chez moi, dans la maison de campagne après seize jours de vagabondage. Ça m'a fait un bien fou. Des villes différentes, des séances photos, des ami-e-s, la mer et les balades sur la plage tous les jours. Il a fallu rentrer. Et traditionnellement, je me suis infligée le passage au bercail natal. Une séance d'autoflagellation gratuite. Je ne comprends pas pourquoi je m'inflige cela. Il me faudra encore dix séances avec le psy et trois mois pour m'en remettre !
Je suis donc rentrée. Pas pour bien longtemps, juste le temps de bosser mes images, faire quelques tirages et encadrements. Le temps de compter les poissons morts, les plantes prises par la gelée. Me dire que ça craint. Avoir les boules, beaucoup. Le temps des lessives, et je referais mon sac.

Je ne sais pas où je vais avec ces aller-retours. Deux ou trois trucs en cours, des collab' sympa qui font envie. « Mon » couple premier qui tente une nouvelle aventure. Je ne sais pas. Je ne me pose pas de question c'est mieux ainsi.
Et « le » couple second me diras-tu ? ...