Mixte

De la déferlante de l'énergie créatrice, la corde au cou des idées noires.

Extatiquement, hier, j'ai mis le doigt dessus.
Les mots, c'est bien beau.
Dirons-nous, les beaux mots, je les porte en ce moment.
Je les porte tellement haut qu'ils m'incarnent.
Ma vie n'a pas changé. Elle a évolué. Dans le sens de mes rêves de lycéenne. Le chemin, je l'ai parcouru. Et maintenant, je me dis, nous y voilà !

Je suis froide. Distante.
Et mon intérieur boue tellement.
Le regard sec et tranchant. Mes paroles cinglent. Mais ne sont que des paroles...

Je pleure mon empathie dévastatrice. L'absorption de la douleur de l'Autre, pourtant rendu à des kilomètres de ma personne, me pénètre sauvagement. Cela me rend dingue.

J'ai fui ! J'ai fui dans le travail. Dans Mon travail. Je me noie sous des couches de calques photoshopesques. Je triture mes photos jusqu'à l'épuisement, jusqu'aux larmes tellement mes yeux sont fatigués.